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Du 8 au 21 Mars

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                LES BONNES ETOILES                           

HIROKAZU KORE-EDA

Corée du Sud, sortie le 7/12/2022, 2h09 – VOST

 

Avec Song Kang-HoDong-won GangDoona Bae

 

Prix d’Interprétation Masculine à Song Hang Ho et Prix Oecuménique à Hirokazu Kore-Eda au Festival de Cannes 2022

Par une nuit pluvieuse, une jeune femme abandonne son bébé. Il est récupéré illégalement par deux hommes, bien décidés à lui trouver une nouvelle famille. Lors d’un périple insolite et inattendu à travers le pays, le destin de ceux qui rencontreront cet enfant sera profondément changé…

 

LE FILM

Deux trafiquants d’enfants partent sur la route avec un bébé à vendre et la mère de celui-ci, en cavale. Ils cherchent les meilleurs parents pour le nourrisson que deux policières et des mercenaires tentent de récupérer. On retrouve la petite musique du japonais Hirokazu Kore-eda, cinéaste de l’enfance résiliente et des familles réinventées, dans ce touchant road-movie, tourné en Corée du Sud, avec quelques-uns de ses meilleurs acteurs – dont Song Kang-ho (le père de «Parasite», de Bong Joon-ho), prix d’interprétation à Cannes.

Si le cinéma sud-coréen a été le plus dynamique et aventureux des années 2000, c’est aussi grâce à Song Kang-ho, l’interprète fétiche de Bong Joon-ho et Park Chan-wook. Il est le père incapable de «Parasite» et «The Host», le flic imprévisible de «Memories of Murder», le taulard junkie de «Snowpiercer», le prêtre-vampire de «Thirst, ceci est mon sang», l’amant gauche de «Secret Sunshine», le cinglé du «Bon, la Brute et le Cinglé». C’est une méga-star dans son pays et un habitué du Festival de Cannes où il lui aura fallu attendre d’être dirigé par le japonais Hirokazu Kore-Eda pour recevoir, en mai dernier, le prix d’interprétation masculine.

Dans «les Bonnes Etoiles», Song Kang-Ho incarne un trafiquant d’enfants abandonnés, jouant les pères de substitution avec une maternelle sensibilité. Kore-eda, le cinéaste de l’enfance résiliente et des familles réinventées, y aborde le phénomène des baby-boxes, ces boîtes où les mères en difficulté peuvent abandonner leurs bébés, recueillis ensuite par des orphelinats, en Corée du Sud. «Une pratique pas si répandue car sujet à polémiques, précise Song Kang-ho, qui ajoute : Kore-eda, c’est l’art de l’ellipse. On peut avoir l’impression, comme spectateur, d’être délaissé car il n’explique pas tout mais c’est sa grammaire. Il supprime les scènes à faire, ce qui pousse le public à réfléchir davantage à ce qu’il n’a pas vu.»

Comme souvent chez le réalisateur d’«Une affaire de famille», la violence et la détresse sociales sont pansées par l’empathie et la délicatesse d’une mise en scène elliptique, ici emberlificotée dans une sous-intrigue policière qui peut atténuer la crédibilité de l’ensemble.

 

À mesure que l’on connaît ces personnages abîmés qui, ensemble, se font du bien, une mélancolie s’installe et une lame de fond d’émotions grandit sans que l’on s’en rende compte, venant tout dévaster. CinémaTeaser

Après « Une affaire de famille », Palme d’or au Festival de Cannes 2018, Kore-Eda retrouve son thème de prédilection - les liens de hasard - et tisse un film imparfait, mais plein de grâce. Bande-à-Part

La nouvelle chronique chorale de Kore-eda se pare d'atours plus légers pour réaffirmer avec la même force et la même nuance sa vision de la famille, la plus belle proposée pour le moment par le cinéma grand public. Ecran Large

Le cinéaste japonais signe une réjouissante fable sur les liens familiaux. Télérama

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