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Du 6 au 19 novembre

       VIET and NAM        

MINH QUY TRUONG

Philippines-Vietnam-Suisse-Singapour-France-Pays-Bas-Italie-Allemagne, sortie le 5/09/2024, 2h09 – VOST

 1 Nomination «Un Certain Regard» au Festival de Cannes 2024

 

Nam et Viêt s’aiment. Tous les deux travaillent à la mine de charbon, à 1000 mètres dans les profondeurs de la terre. Alors que Nam rêve d’une vie meilleure, une mystérieuse chamane lui promet de retrouver la dépouille de son père, soldat disparu lors de la guerre du Vietnam. Avec sa mère, et l’aide de Viêt, il se lance dans cette quête, pour retrouver les fantômes du passé…

 

Deux garçons s’aiment dans les limbes de la mine où ils travaillent. L’un des deux s’entraîne chaque jour pour quitter clandestinement le pays. Mais il s’inquiète de laisser derrière lui son amant ainsi que sa mère, une femme incapable de faire son deuil car le corps de son mari, tué pendant la guerre civile, n’a jamais été retrouvé.

Dans son troisième film (mais le premier à être distribué en France), le Vietnamien Tru’o’ong Minh Quy conjugue, en un mouvement de mise en scène éthéré, poétique et suspendu, l’historique, le politique et l’érotique. Un pas de trois superbement pensé autour duquel s’articule cette histoire de fantômes d’un passé qui ne cessent de contaminer le présent.

La beauté hypnotique et suave des mouvements de caméra atteste les qualités d’un auteur dont on a hâte de mieux connaître le travail.

 

Un film aussi important que stupéfiant de beauté. A Voir-à-Lire.com

 Car le film empruntera d’un bout à l’autre à la romance queer, à la chronique ouvrière, au pamphlet sociopolitique, à la quête psychanalytique, à la fable historique ou à l’essai onirique, au fil de séquences qui s’affranchissent le plus souvent de toute obligation de continuité chronologique et stylistique. Cahiers du Cinéma

 Entre onirisme et réalisme, servi par un travail de caméra saisissant, le second long métrage de Minh Quy Truong émerge comme une lente et profonde excavation des blessures d’une terre meurtrie par la guerre. Dernières Nouvelles d’Alsace

 Tru’o’ng Minh Quý mêle documentaire et onirisme, les traumatismes de la guerre et la question de l’exil, sur fond d’histoire d’amour gay. Une œuvre hypnotique. L’Humanité

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