

Du 28 Août au 10 Septembre 2024


JULIETTE AU PRINTEMPS
BLANDINE LENOIR
France, sortie le 12 juin 2024, 1h36
Avec Izïa Higelin, Sophie Guillemin, Jean-Pierre Darroussin…
Juliette, jeune illustratrice de livres pour enfants, quitte la ville pour retrouver sa famille quelques jours : son père si pudique qu’il ne peut s’exprimer qu’en blagues, sa mère artiste peintre qui croque la vie à pleines dents, sa grand-mère chérie qui perd pied, et sa soeur, mère de famille débordée par un quotidien qui la dévore. Elle croise aussi le chemin de Pollux, jeune homme poétique et attachant. Dans ce joyeux bazar, des souvenirs et des secrets vont remonter à la surface…
Juliette revient passer quelques jours dans sa famille et, tenant à distance une mélancolie silencieuse, elle observe son clan : père pudique, mère jouisseuse, grand-mère paumée et soeur aux fantasmes nombreux. Cette bande cocasse, elle la croque sur ses cahiers, préférant regarder les autres que de se préoccuper d’elle-même. Son adorable voisin (l’excellent Salif Cissé) saura-t-il réveiller cette belle endormie ?
Au milieu un drame, que chacun a enfoui. Alors, comme dans toute famille où les blessures parasitent la communication, des éléments extérieurs vont les aider à expurger leur souffrance.
On peut faire un film choral en offrant une belle partition à chaque personnage. Après la ménopause dans Aurore et l'avortement dans Annie Colère, Blandine Lenoir dissèque cette fois la dépression. En abordant ce sujet tabou avec douceur et humour, elle reste dans le registre «mélancomique », qui est sa marque de fabrique. Et une fois de plus elle pose avec habileté son regard féministe sur le rôle des hommes et des femmes dans notre société. L'instinct maternel en prend un coup, forcément, mais sans discours péremptoire : tout un art.
Avec ce quatrième film, la réalisatrice Blandine Lenoir poursuit son travail d'exploration de la figure féminine, et plus largement humaine, dans ce qu'elle a de plus complexe, loin des stéréotypes et dans un ton qui est le sien, une légère oscillation entre la drôlerie et le tragique, qui fait mouche. Franceinfo.Culture
La réalisatrice d'« Annie Colère » met en scène une tragicomédie sur une héroïne qui se débat dans une famille dysfonctionnelle. Cocasse et émouvant. Les Echos
Adaptée d’un roman graphique de C. Jourdy, cette comédie oscille avec bonheur entre mélancolie poignante et burlesque réjouissant. Les Fiches du Cinéma
