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Du 30 mars au 12 avril 2022

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FREDA

GESSICA GENEUS
Haïti-Bénin-France, sortie le 13/10/2021, 1h33 - VOST

Freda a obtenu, au festival de Cannes, la Mention spéciale découverte Prix François Chalais 2021.
8 Nominations au Festival de Cannes 2021: Caméra d’Or – Prix un Certain Regard : Prix Fipresci – Prix du Jury – Mention spéciale du Jury – Prix d’ensemble – Prix du Courage – Prix de l’Originalité.


Freda habite avec sa mère et sa soeur dans un quartier populaire de Port-au-Prince. Face aux défis du quotidien en Haïti, chacune se demande s’il faut partir ou rester. Freda veut croire en l’avenir de son pays…

Assassinat du président, élections reportées, tremblement de terre, reflux de migrants : les malheurs d’Haïti vont finir par devenir aussi nombreux que les plaies d’Égypte. Tourné avant cette avalanche de catastrophes naturelles et politiques, Freda offre un regard sans fard mais jamais accablé sur la  « perle des Antilles », en abordant un sujet peu traité au cinéma : la condition féminine dans un quartier populaire de la capitale haïtienne. Dans cette société patriarcale, les femmes n’ont pas toujours leur mot à dire, mais Freda n’a pas la langue dans sa poche, au grand dam de sa mère qui aimerait bien marier ses filles pour améliorer le quotidien auquel elle subvient péniblement grâce à sa petite échoppe. Elles vivent un quotidien difficile, ponctué de fusillades en pleine rue et de manifestations contre la corruption généralisée et la pauvreté endémique.
« Il me semble que la misère est moins pénible au soleil, surtout quand on n’a jamais vécu à Port-au-Prince », chante Freda l’espiègle, en raillant Charles Aznavour que va entendre sa sœur, la belle Esther dans un club chic de la capitale. L’humour est ici, plus qu’ailleurs encore, l’expression polie du désespoir, même rehaussée de l’accent rond et chantant du créole.
Premier film de fiction de la documentariste Gessica Geneus, le récit est une odyssée personnelle, empreinte de mélancolie, à la fois touchante et dure. A l’heure où les images de répression des migrants haïtiens à la frontière du Texas  scandalisent le monde, «Freda» est un regard généreux, lucide, sur un pays failli. La réalisatrice pratique, avec talent, un néoréalisme de velours.




Une chronique émouvante et lumineuse. Télérama

Un joyau de tendresse familiale qui raconte autant l’émancipation de femmes que celle tout un pays, Haïti, soumis à la corruption et la pauvreté endémique. A Voir-à-Lire.com

Le schéma de s'attarder sur trois femmes aurait pu enfermer le film dans une approche illustrative et sociologique, mais la réalisatrice brouille rapidement les cartes en confrontant chaque personnage à ses contradictions et en creusant non pas leurs certitudes, mais leur confusion, parfois leur bizarreries et excentricités. Elle le fait à travers l'observation délicate des protagonistes. Cahiers du Cinéma

Sans défaut de style de la part d’une cinéaste inexpérimentée qui sait se mettre à la bonne distance de ceux qu’elle filme, Freda regarde, transmet ses émotions de vies difficiles et constitue le meilleur des témoignages par ce qu’il nous révèle, au plus près de l’humain et d’une société. Positif

 

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