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Du 8 au 21 Mars

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L’ENVOL


PIETRO MARCELLO
France-Italie-Allemagne-Russie, sortie le 11/01/2023, 1h40 

1 Nomination film d’ouverture à la Quinzaine des Réalisateurs 2022

Adaptation libre du roman « Alye parusa » d’Aleksandr Grin.


Quelque part dans le Nord de la France, Juliette grandit seule avec son père, Raphaël, soldat rescapé de la Première Guerre mondiale. Passionnée par le chant et la musique, la jeune fille solitaire fait un été la rencontre d’une magicienne qui lui promet que des voiles écarlates viendront un jour l’emmener loin de son village. Juliette ne cessera jamais de croire en la prophétie…


Film féministe et film féminin sur l’émancipation d’une jeune femme, L’envol présente deux volets très différents l’un de l’autre. Le premier s’apparente à une chronique sociale réaliste prenant place dans le monde paysan de la première moitié du vingtième siècle ; le personnage principal en est Raphaël, cet homme qui a connu les tranchées de la guerre de 14 et qui a de « l’or dans les mains ». A côté de lui, on voit grandir Juliette, en s’arrêtant à quatre moments de son existence.
A la mort de Raphaël, le film change complètement de registre, se rapprochant presque d’une comédie musicale à la Jacques Demy. Avec les chansons musicalement insipides que chante Juliette, avec ces images tellement belles qu’elles en deviennent trop belles, avec la rencontre faite par Juliette avec Jean, un jeune et bel aviateur qui a atterri près du village, le film quitte le réalisme social de la première partie pour glisser vers une sorte de conte qui dégage une forme de mièvrerie qu’on pourrait avoir parfois du mal à supporter.
Heureusement, toutefois, le comportement de Juliette arrive à « sauver » cette deuxième partie : cette femme, sans doute parce qu’elle a été élevée par un homme, montre dans son comportement avec Jean, combien, en tant que femme, elle est émancipée pour l’époque.


Film français de Pietro Marcello, réalisateur italien qui, il y a trois ans, nous avait offert une adaptation très libre de Martin Eden de Jack London, L’envol a fait l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes.
De nouveau, il s’agit d’une adaptation très libre d’une œuvre littéraire, la nouvelle intitulée Les voiles écarlates de l’écrivain russe Alexandre Grine (souvent comparé à … Jack London), une nouvelle déjà adaptée au cinéma en 1961 par le réalisateur soviétique Alexandre Ptouchko.
Alors que L’envol n’est que son deuxième long métrage de fiction à sortir sur nos écrans, Pietro Marcello semble déjà dégager deux constantes : l’utilisation d’images d’archives et le désir de glisser des chansons dans ses films...


Film hors des sentiers battus, « L’Envol » nous sort progressivement de la boue (des tranchées, de la campagne) pour nous entraîner dans les hauteurs magiques, les ors du ciel, de la beauté, de l’art et de l’innocence. Magique. Les Inrockuptibles

Romanesque, doux, délicat, toujours au bord du réel tranchant et du fantastique qui élève, cet Envol généreux et imprévisible, a une beauté indescriptible, quelque part entre le passé et le présent, le rêve et la réalité. Ça doit être ça, la magie du cinéma. Cinema Teaser

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