Du 26 juillet au 8 août
LA DERNIERE REINE
DAMIEN OUNOURI , ADILA BENDIMERAD
Algérie, sortie le 19/04/2023, 1h50 – VOST
Algérie, 1516. Le pirate Aroudj Barberousse libère Alger de la tyrannie des Espagnols et prend le pouvoir sur le royaume. Selon la rumeur, il aurait assassiné le roi Salim Toumi, malgré leur alliance. Contre toute attente, une femme va lui tenir tête : la reine Zaphira. Entre histoire et légende, le parcours de cette femme raconte un combat, des bouleversements personnels et politiques endurés pour le bien d'Alger.
La dernière reine est née de la découverte - au travers d’un livre sur l’Algérie et ses personnages célèbres - de Zaphira, épouse d’un roi et dont l’histoire oscillait entre légende et réalité. Très vite ce personnage fut contesté, puis soutenu, à travers les siècles par historiens et chroniqueurs. A chaque fois qu’il est question d’elle, surgit une immense curiosité mêlée de la remise en question de son existence. Ce « nœud » est comme une possibilité de faire surgir la question de l’effacement des femmes dans l’Histoire, et la force d’évocation de la légende, à une époque cruciale et jamais représentée de l’Histoire d’Alger. Qu’elle soit légende ou réalité, cette femme continue de marquer l’imaginaire des Algériens. Les réalisateurs ont décidé de donner à ce projet une envergure cinématographique.
Ce portrait de femme, qui se découvre un destin politique en même temps qu’elle se rebelle contre la domination masculine, est le cœur palpitant de ce film inclassable, qui tient autant de la tragédie orientalo-shakespearienne que du (très bon) divertissement de cape et d’épée — ou plutôt de voiles et de poignard. Télérama
Une merveille portée par deux cinéastes qui ont cru à juste raison et avec un grain de folie à leur projet : l’histoire d’une femme, celle de la reine Zaphira, qui va s’affirmer dans une époque où le pouvoir est à priori l’apanage des hommes. Cette fresque ouvre une brèche totalement inédite dans le cinéma algérien. A voir - ALire
« La Dernière Reine », « reconquête » à sa manière, offre sa réponse, d’une calme insolence, à ceux qui voudraient nier l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation. Les Cahiers du Cinéma